Chacun de nous a connu, récemment ou plus loin dans le temps, la douleur de la séparation par la mort d’un être cher. Cette blessure de la tendresse ou de l’amitié n’est pas encore cicatrisée et ne le sera peut-être jamais complètement. Tout autant que nos frères non chrétiens, nous sommes affrontés au scandale de la mort. Mais pour nous, chrétiens, brille la lumière de l’espérance, jaillie de la foi au Christ Jésus. Prions pour qu’elle nous éclaire et, que, répandue sur toute l’humanité, elle dissipe les ténèbres. Nous vivons pendant cette période un temps fort d’espérance et de communion avec celles et ceux dont l’absence nous fait souffrir.

La certitude que nos défunts vivent autrement et plus que nous, qu’ils nous tendent la main, qu’ils recherchent notre présence, doit nous inciter à explorer la route de la communion avec eux. Contrairement à ce que nous pensons parfois, ceux qui ont rejoint la maison du Père ne sont ni inactifs, ni indifférents à ce nous vivons. Ils continuent à nous aimer, plus forts encore qu’auparavant, car ils sont dans la lumière de l’amour de Dieu. Ils nous accompagnent, ils nous précédent.  Ils sont l’élément précurseur de notre famille réunit dans le royaume de Dieu. En Jésus Christ, mort et ressuscité, nous trouvons la lumière qui nous éclaire. Nous devons l’accueillir et lui rester fidèles, pour qu’après cette vie mortelle, nous passion à la vie définitive qui scellera notre éternelle communion avec lui et avec tous ceux qui se sont endormis dans la foi.

Nous prions pour les défunts, ensemble membres du Christ, nous avons à apprendre ou réapprendre également à prier avec eux. La prière est communication. Et les différentes célébrations que nous célébrerons ce weekend, en nous unissant au Christ, nous feront communier avec tous ceux qui sont à Lui et en Lui.

Dieu est fidèle et plein de tendresse envers nous, rassemblé dans le même souvenir de ceux qui nous ont quittés. Ouvrons nos cœurs à sa parole, pour que nous trouvions lumière dans notre tristesse, certitudes en nos doutes et force dans nos épreuves.

                                                                       Marc Eschenlauer – Diacre