« Prêtons attention à la vérité de ces victimes de la violence, regardons la réalité avec leurs yeux et écoutons leurs récits le cœur ouvert.
Nous pourrons ainsi reconnaître l’abîme de mal qui se trouve au cœur de la guerre, et nous ne serons pas perturbés d’être traités de naïfs pour avoir fait le choix de la paix. » (Fratelli tutti § 261)

Ecouter l’appel du Seigneur : « Alors Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains ». Mais Jésus répondit : « Il est écrit : l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (…) Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! Car il est écrit : « C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »

Jésus a connu les trois grandes tentations d’un homme ou d’un Etat (Evangile) : le pain à n’importe quelle condition, la sécurité magique et le pouvoir qui rend esclave.

A leur racine se trouvent des besoins et des droits légitimes ; mais, chaque fois qu’ils viennent à manquer, le diable n’est pas loin pour souffler des solutions toutes faites qui engendrent toujours une forme de violence. La seule voie valable, c’est la fraternité. Un quart de la population mondiale est aujourd’hui en insécurité alimentaire. Depuis 2015, cette insécurité ne cesse de croître. Les conflits armés sont l’une des principales causes de la faim dans le monde. Ils privent les populations des produits de la terre, empêchent l’accès à l’eau, la circulation des marchandises, provoquent des déplacements forcés. En 2021, le nombre de personnes fuyant la guerre, les violences, les persécutions a encore augmenté et s’élève à plus de 84 millions. La guerre en Ukraine, grand pays producteur et exportateur agricole (céréales, oléagineux…), a aggravé la situation alimentaire dans de nombreux pays déjà touchés par les conséquences de la pandémie (hausse du prix des denrées alimentaires).

La Paix du monde passe par la paix des cœurs.

Quelles sont les colères et les manques en moi qui m’empêchent de trouver la sérénité ? Par quels moyens pouvons-nous faire comprendre autour de nous que nos actes ici ont un impact (positif ou négatif) là-bas ?

Dieu de Paix, nous te confions ces femmes et ces hommes qui agissent avec le CCFD et ainsi que toutes les personnes qu’ils accompagnent. Donne-leur Ta force pour construire un monde de paix et de tolérance.