Le premier dimanche de l’Avent, c’est-à-dire le 28 novembre prochain, entrera en vigueur la nouvelle traduction du Missel Romain, le livre de prière utilisé par les prêtres. Cela fait suite à la nouvelle traduction des textes liturgiques que nous trouvons dans les Lectionnaires et de la phrase du Notre Père. Pour les fidèles, il n’y aura pas de grands changements. Il y en aura plus pour les prêtres, car de nombreuses formules des prières ont été revues pour être plus proche du texte latin d’origine qui est la norme pour l’Eglise Universelle.

Ces changements sont l’occasion pour nous de nous poser cette question : quelle est l’importance de l’Eucharistie ou de la messe dans ma vie d’enfant de Dieu ?  Le concile Vatican 2 nous dit que « L’Eucharistie est source et sommet de toute vie chrétienne ». Nous avions été privés de messe durant les divers confinements. Et pour la plupart d’entre nous elle nous manquait vraiment. Il y avait même eu des manifestations pour sa réautorisation. Et maintenant que nous pouvons à nouveau nous rassembler, nos célébrations sont désertées. Certains ont découvert la messe télévisée et s’y sont habitués. C’est bien. C’est certainement confortable, être bien au chaud chez soi. Et les messes sont certainement aussi de meilleures qualités que ce que nous pouvons trouver dans nos paroisses. Mais où est le sens de la communauté chrétienne ? Où est le désir de rencontrer les autres chrétiens ? Enfin dernières questions : comment nous préparons-nous à venir à la messe ? Est-ce que nous méditons les textes avant ? Est-ce que nous venons un peu en avance pour entrer en douceur dans la célébration ?…

Pour notre ville, les acteurs de liturgie sont invités à une assemblée le 16 novembre à 20 h 00 en l’église saint Joseph pour un temps de réflexion, de partage d’idées pour rendre nos célébrations plus attrayantes. Toutes les bonnes suggestions sont les bienvenues.

« Et pour que vous soyez capables de suivre ses pas (du Christ) de façon sûre, fortifiez vos cœurs par le pain du ciel, c’est-à-dire prenez son corps avec grande dévotion ». Sainte Hildegarde, Scivias.

                                                           Yannick BEUVELET, curé