La Journée Mondiale des Pauvres est fixée cette année ce 13 novembre. Le thème est : « Jésus-Christ s’est fait pauvre à cause de vous. » Mais à quoi peut bien servir une telle journée tant ce mot « pauvre » recouvre une immensité de tragiques réalités dans notre monde. Il y a quelques mois, le monde sortait de la tempête, de la pandémie en montrant des signes de reprise économique qui aurait soulagé des millions de personnes appauvries par la perte de leur emploi. La guerre en Ukraine a contraint des familles entières à braver le danger des bombes.

Les textes de la fin de l’année liturgique orientent notre médiation vers les fins dernières. Alors Jésus dit : « De ce que vous contemplez viendront des jours où il ne restera pas pierre sur pierre, tout sera jeté bas ». Les juifs étaient attachés à leur Temple : ils voyaient en lui la bénédiction de Dieu. Leur dire qu’il ne restera pas pierre sur pierre, c’était pour eux annoncer « la fin du monde ». Mais Jésus nous dit que ce ne sera que la fin d’un monde. Tout ne fait que passer. La pauvreté qui libère oriente vers les faibles, les petits… pour réaffirmer que personne n’est oublié. Dans notre communauté de paroisses nous avons l’association de St Vincent de Paul, la visite des malades à domicile et en institution d’autres associations qui y contribuent. Chacun y apporte modestement mais bien réellement sa part d’engagement et de réponse. En attendant que le Christ revienne, nous ne devons pas oublier que le monde nous a été confié. Jésus nous demandera des comptes. Qu’as-tu fait de ce que je t’avais remis ?

Demandons à Dieu la grâce de comprendre le sérieux de l’avenir du monde du temps dans lequel nous vivons.                                      

Patrick WAHL – Diacre