Huit jours après la naissance de Jésus, l’Eglise célèbre la fête de la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu.
C’est par l’action de l’Esprit-Saint que Jésus, notre Sauveur, a pris chair et s’est fait homme. Tel est le mystère duquel le monde était dans l’attente depuis tant de siècles.
Marie nous apporte ainsi la bénédiction de Dieu. Nous avons besoin de l’accueillir comme sa cousine Elisabeth qui la fit entrer dans sa maison et reconnut immédiatement la bénédiction et dit :
« Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni ! » (Luc 1,42).
Nous aussi nous sommes appelés à bénir, à dire du bien au nom de Dieu. C’est donc dans la foi que l’Eglise parle de Marie elle-même.
La vie de la Sainte Famille n’a apparemment rien d’exceptionnel ; mais ce qui est exceptionnel, c’est l’amour infini avec lequel Marie, Joseph et Jésus ont vécu toutes choses, dans une simplicité, dépourvue de noblesse, de distinction, qui remplissent leurs journées comme elles remplissent les nôtres.
La Foi de Marie ne l’empêche pas de souffrir. Mais elle reste plongée en Dieu, ce qui fait que rien ne la trouble profondément.
Tout se joue en elle sur fond de paix joyeuse et indestructible.
C’est cette paix que nous pouvons lui demander en ce début d’année pour nos familles et le monde entier.
PATRICK WAHL, DIACRE