La fin de l’année liturgique oriente systématiquement notre méditation vers les fins dernières. Dans la dynamique de ce que l’Église veut nous faire vivre, il y a cette orientation de tout le projet de Dieu sur l’homme.

Pour le retour du Christ dans sa gloire, ni vous ni moi ne savons le jour et l’heure. Cela est réservé au Père, mais nous avons à transmettre cette espérance qui nous vient de sa part.

Acceptons humblement de ne pas tout savoir, faisons confiance à l’Esprit-Saint qui nous révèlera ce que nous devons dire et faire car j’ai cette certitude qu’elle transforme notre vie dans le sens où rien ne doit me séparer de l’amour de Dieu.

Si nous voulons aujourd’hui voir les signes qui annoncent la venue du Christ, il est nécessaire d’avoir une lecture personnelle, mais aussi une lecture spirituelle en Église, ensemble, le dimanche.

L’évangile nous dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas ». Ces paroles que nous écoutons, lisons, ruminons, nourrissent notre combat quotidien. Que son Esprit fasse de nous de vrais croyants et des témoins crédibles de l’évangile.

Cela bouleversera forcément le monde, la création, et l’humanité sera enfin réconciliée autour de son Sauveur pour l’éternité.

                                                                                                       Patrick WAHL, Diacre